Le Dernier Jour d'un condamné (Hugo)

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Le Dernier Jour d'un Condamné
1829
Résumé du roman
L'original se lit en 201 minutes
Micro-résumé
Un jeune homme condamné à mort décrit ses derniers moments d'angoisse et de peine en prison, regrettant surtout sa famille. Sans espoir d'obtenir grâce, il est exécuté sous les yeux de la foule.

Résumé court

Paris, années 1820. Un jeune homme condamné à mort passe ses derniers jours en prison, attendant son exécution imminente. Il est anonyme, son crime également inconnu du lecteur. Il décrit dans un journal intime la douleur morale quotidienne, son désespoir, sa colère face aux juges et à la société, ainsi que son chagrin déchirant de laisser derrière lui une mère, une femme malade et une petite fille qu'il aime profondément.

😰
Le Condamné — narrateur, homme jeune d'environ 25-30 ans, condamné à mort, cultivé et instruit, père d'une petite fille, sensible et réfléchi, tourmenté par l'approche de sa mort.

Depuis sa cellule, le condamné décrit ses conditions de détention, ses contacts avec le prêtre, les gardiens, et écoute les chants cyniques d'autres prisonniers. Il subit d'interminables tortures mentales et s'imagine constamment son exécution, obsédé par la guillotine.

Maintenant je suis captif. Mon corps est aux fers dans un cachot, mon esprit est en prison dans une idée. Une horrible, une sanglante, une implacable idée ! Je n'ai plus qu'une pensée, qu'une conviction, qu'une certitude : condamné à mort !

⚠️ Cette citation est trop longue : 240 car. Taille maximale : 200 caractères.

Le jour de l'exécution, on vient le chercher, le ligoter et lui couper les cheveux. Emmené par charrette vers la place de Grève, il supplie en vain sa grâce. Face à la foule bruyante et à la guillotine dressée, ses derniers espoirs s'évanouissent dans l'indifférence générale. Le condamné tente une dernière déclaration écrite, mais il est interrompu par l'arrivée imminente de l'exécuteur. Son récit se termine soudainement à l'approche de la mort, sans espoir, sous les cris joyeux des spectateurs de son châtiment.

Résumé détaillé

La division en chapitres est éditoriale.

La condamnation et le choc initial

Un homme fut condamné à mort. Cinq semaines s'écoulèrent depuis le prononcé de sa sentence, et durant tout ce temps, il vécut avec cette pensée obsédante. Autrefois, son esprit était libre, riche de fantaisies et d'idées. Désormais, une seule idée l'habitait : sa condamnation à mort. Cette pensée le poursuivait jour et nuit, s'infiltrant dans ses rêves et le réveillant en sursaut.

Condamné à mort ! Voilà cinq semaines que j'habite avec cette pensée, toujours seul avec elle, toujours glacé de sa présence, toujours courbé sous son poids !

Le condamné se remémora le jour de son procès. Après trois jours d'audience, il s'était endormi, épuisé, tandis que les jurés délibéraient. À son réveil, on le conduisit dans la salle d'assises où, malgré la lumière du soleil et l'atmosphère presque joyeuse, il reçut sa sentence de mort. Contrairement à ses attentes, ce ne fut pas dans une salle sombre et à minuit, mais par un beau matin d'août.

La vie à la prison de Bicêtre

Après sa condamnation, le narrateur fut transféré à la prison de Bicêtre. De l'extérieur, cet édifice avait une certaine majesté, mais en s'approchant, on découvrait des murs lépreux et des barreaux de fer aux fenêtres. À son arrivée, on prit des précautions extrêmes : on lui mit une camisole de force et on le surveilla étroitement, car son pourvoi en cassation était en cours et il fallait le garder vivant pour la guillotine.

Son cachot était une cellule de huit pieds carrés avec quatre murs de pierre, une voûte en ogive, et une porte où le fer cachait le bois. Une ouverture carrée en haut de la porte, coupée d'une grille en croix, permettait au guichetier de l'observer. Un factionnaire montait la garde jour et nuit devant sa cellule. Le condamné dormait sur une botte de paille et portait un pantalon de toile et une veste de coutil, été comme hiver.

Avec le temps, les geôliers se montrèrent moins vigilants. On lui retira la camisole de force et on lui accorda une promenade hebdomadaire dans le préau avec les autres détenus. On lui donna également de l'encre, du papier et des plumes. Il décida alors d'écrire ses pensées, espérant que son témoignage pourrait un jour servir à d'autres et peut-être faire réfléchir les juges avant qu'ils ne prononcent une sentence de mort.

Que ce que j'écris ici puisse être un jour utile à d'autres, que cela arrête le juge prêt à juger, que cela sauve des malheureux... pourquoi ? à quoi bon ? qu'importe ? Quand ma tête aura été coupée, qu'est-ce que cela me fait qu'on en coupe d'autres ?

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Observation de la vie carcérale

Durant sa détention, le condamné observa la vie carcérale. Un jour, il assista au ferrage des forçats qui partaient pour Toulon. Dans une cour carrée, entourée de hauts bâtiments aux fenêtres grillagées où se pressaient les visages des prisonniers, il vit arriver une charrette escortée de soldats. C'était la chiourme et les chaînes.

Les forçats, vêtus de haillons, furent alignés dans la cour. Sous une pluie froide d'automne, on les fit se déshabiller pour la visite des médecins, puis on leur donna des vêtements de route. Ensuite, on les fit asseoir dans la boue pour leur river au cou des colliers de fer. Malgré cette humiliation, ils chantaient et dansaient en rond autour de la lanterne de la cour. Soudain, ils aperçurent le condamné à sa fenêtre et le saluèrent comme un camarade, car la Grève, lui dirent-ils, est sœur de Toulon.

Le lendemain, de sa fenêtre d'infirmerie où on l'avait transporté après son évanouissement, le condamné vit partir les forçats. Cinq charrettes traversaient la cour, chargées d'hommes enchaînés, exposés à la pluie et au froid. Une foule les insultait, et les gardes-chiourme les frappaient à coups de bâton. Cette vision le fit réfléchir : si les galères lui avaient d'abord semblé préférables à la mort, il comprit alors que mieux valait mourir que de subir un tel sort.

Réflexions sur la mort et la fuite impossible

Dans sa cellule, le condamné réfléchissait constamment à sa mort prochaine. Il se demandait comment fonctionnait la guillotine, cette machine dont il n'avait qu'une vague idée. L'image de cet échafaud le hantait, et il craignait la souffrance physique du couperet. Il se révoltait contre ceux qui prétendaient que la mort par guillotine était rapide et indolore.

Ils disent que ce n'est rien, qu'on ne souffre pas, que c'est une fin douce, que la mort de cette façon est bien simplifiée. Eh ! qu'est-ce donc que cette agonie de six semaines et ce râle de tout un jour ?

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Il songea à s'évader, imaginant des itinéraires de fuite vers Arcueil, Vincennes ou Arpajon. Mais ces rêveries se heurtaient à la réalité des murs épais de sa prison. Il pensa aussi à la possibilité d'une grâce royale, se disant que le roi pourrait, d'un simple trait de plume, lui rendre la vie. Mais cette espérance était vaine, et il le savait. La mort approchait inexorablement, et rien ne semblait pouvoir l'arrêter.

Ah ! c'est moi qu'il faudrait sauver ! – Est-il bien vrai que cela ne se peut, qu'il faudra mourir demain, aujourd'hui peut-être, que cela est ainsi ? Ô Dieu ! l'horrible idée à se briser la tête au mur de son cachot !

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Préparation au transfert

Un matin, le guichetier entra dans la cellule du condamné avec une politesse inhabituelle. Puis le directeur de la prison vint lui rendre visite, s'enquérant de sa santé et l'appelant « monsieur ». Ces égards soudains lui firent comprendre que le jour de son exécution était arrivé. Peu après, un prêtre âgé aux cheveux blancs entra dans sa cellule.

👨🏻‍🦳
Le Prêtre — homme âgé aux cheveux blancs, aumônier de prison, vêtu d'une soutane noire, habitué à accompagner les condamnés, au visage doux mais aux paroles peu réconfortantes.

Puis un huissier en habit noir arriva, portant un rouleau de papier. Il annonça au condamné le rejet de son pourvoi en cassation et l'exécution prévue ce jour même en place de Grève. L'huissier précisa qu'ils partiraient à sept heures et demie pour la Conciergerie. Le condamné, désespéré, chercha encore un moyen de s'évader, mais en vain.

🧑🏻‍⚖️
L'Huissier — homme en habit noir, officier ministériel chargé de notifier le rejet du pourvoi, bavard et insensible à la situation du condamné.

Le voyage vers la Conciergerie

À l'heure dite, le condamné fut conduit à une voiture qui l'attendait dans la cour de Bicêtre. C'était un cabriolet oblong divisé en deux sections par une grille de fer, semblable à une tombe à deux roues. Il monta dans le compartiment arrière avec un gendarme et le prêtre, tandis que l'huissier et un autre gendarme prirent place à l'avant. Quatre gendarmes à cheval escortaient la voiture.

👮🏻‍♂️
Le Gendarme — homme d'âge moyen, gardien du condamné, naïf et superstitieux, demandant des numéros de loterie au condamné.

Pendant le trajet, l'huissier bavardait, parlant de la pluie et du beau temps, évoquant d'autres condamnés qu'il avait accompagnés. Il demanda même au condamné s'il connaissait la grande nouvelle de Paris ce jour-là. Le condamné, croyant qu'il parlait de son exécution, répondit qu'il la connaissait, mais l'huissier faisait en réalité référence au rétablissement de la garde nationale.

La voiture traversa la barrière et s'enfonça dans les rues tortueuses du faubourg Saint-Marceau et de la Cité. Le condamné aperçut des passants qui s'arrêtaient pour regarder la voiture et des enfants qui couraient derrière elle. Ils arrivèrent finalement dans la cour de la Conciergerie.

Rencontres à la Conciergerie

À la Conciergerie, le condamné fut conduit dans le cabinet du directeur. L'huissier attendait pour emmener à Bicêtre un autre condamné, celui qui devait occuper le cachot que le narrateur venait de quitter. On plaça ce dernier dans une petite cellule vide en attendant. Soudain, un homme d'environ cinquante-cinq ans, sale et en guenilles, entra dans la cellule.

🦹🏻‍♂️
Le Friauche — homme d'environ 55 ans, criminel récidiviste condamné à mort, sale et en guenilles, au regard louche et au rire amer, ancien forçat devenu meurtrier.

Cet homme, qui se présenta comme un « friauche » (un condamné à mort), raconta son histoire au narrateur. Fils d'un pendu, orphelin à six ans, il avait commencé à voler dès l'âge de neuf ans. Envoyé aux galères, puis libéré avec un passeport jaune qui le désignait comme ancien forçat, il n'avait pu trouver de travail et avait fini par rejoindre une bande de brigands qui tuaient pour voler. Arrêté, il attendait maintenant son exécution, prévue six semaines plus tard.

Le friauche demanda au condamné sa redingote, arguant qu'elle ne lui servirait plus. Le condamné la lui donna, et en échange, le friauche lui offrit sa veste de laine grise. Peu après, on vint chercher les deux hommes : le narrateur pour la chambre des condamnés, le friauche pour Bicêtre. En partant, ce dernier plaisanta sur leur échange de vêtements, disant aux gendarmes de ne pas le prendre pour l'autre maintenant qu'il avait de quoi s'acheter du tabac.

L'entretien avec le prêtre

Dans sa nouvelle cellule à la Conciergerie, le condamné reçut la visite du prêtre. Ce dernier lui demanda s'il croyait en Dieu et en l'Église catholique. Le condamné répondit affirmativement, mais le discours du prêtre ne parvint pas à le toucher. Il trouva ses paroles vides, impersonnelles, comme une leçon récitée maintes fois.

Le condamné réfléchit à la fonction de ce prêtre, aumônier titulaire de la prison, habitué à accompagner les condamnés à mort. Pour lui, cet homme était blasé, incapable de véritable compassion. Il aurait préféré un jeune vicaire ou un vieux curé pris au hasard, qui aurait été bouleversé par sa mission et aurait pu partager sincèrement sa douleur. Il regretta de l'avoir repoussé, reconnaissant que c'était sa propre angoisse qui l'empêchait d'être réceptif aux consolations.

On apporta au condamné un repas recherché, mais il ne put rien avaler tant tout lui semblait amer et fétide. Un architecte vint ensuite mesurer les murs de sa cellule, parlant de futures améliorations de la prison, comme si le condamné pouvait s'y intéresser alors qu'il allait mourir dans quelques heures.

Derniers souvenirs et regrets

Dans ses dernières heures, le condamné se plongea dans ses souvenirs d'enfance et de jeunesse. Il se revit écolier, jouant avec ses frères dans le jardin du Val-de-Grâce. Puis, quatre ans plus tard, adolescent amoureux de Pepa, une jeune Espagnole de quatorze ans. Il se rappela leur premier baiser, un soir d'été, alors qu'ils lisaient ensemble sous les marronniers.

👧🏽
Pepa (Pepita) — jeune fille espagnole de 14 ans dans les souvenirs du condamné, aux grands yeux et grands cheveux, peau brune et dorée, premier amour du narrateur.

J'ai fermé les yeux, et j'ai mis les mains dessus, et j'ai tâché d'oublier le présent dans le passé. Tandis que je rêve, les souvenirs de mon enfance et de ma jeunesse me reviennent un à un, doux, calmes, riants, comme des îles de fleurs...

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Ces souvenirs heureux contrastaient cruellement avec sa situation présente. Il pensait à sa mère âgée de soixante-quatre ans, à sa femme malade, et surtout à sa petite fille de trois ans. L'idée de les abandonner, de les laisser sans soutien, lui était insupportable. Il se demandait ce que deviendrait sa fille, comment elle grandirait avec la honte d'avoir un père guillotiné.

👧🏻
Marie — petite fille de trois ans, fille du condamné, aux grands yeux noirs et aux longs cheveux châtains, innocente et ne reconnaissant plus son père.

Ma pauvre petite fille ! ton père, qui t'aimait tant, qui baisait ton petit cou blanc et parfumé... ton père qui joignait tes deux petites mains pour prier Dieu ! Qui est-ce qui te fera tout cela maintenant ?

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Réflexions philosophiques face à l'échafaud

Face à la mort imminente, le condamné s'interrogeait sur la légitimité de la peine capitale. Il se demandait de quel droit la société lui ôtait la vie. Si le condamné était sans famille, on punissait un orphelin abandonné par cette même société. S'il avait une famille, on punissait aussi des innocents en les privant de leur soutien. Dans les deux cas, la justice frappait injustement.

De deux choses l'une : Ou l'homme que vous frappez est sans famille... et alors de quel droit tuez-vous ce misérable orphelin ? Ou cet homme a une famille ; et alors croyez-vous que le coup dont vous l'égorgez ne blesse que lui seul ?

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Le condamné réfléchissait aussi à ce qui l'attendait après la mort. Il imaginait tantôt une clarté éblouissante, tantôt un gouffre de ténèbres où il tomberait sans fin. Il se demandait si sa tête coupée continuerait à penser, à souffrir. Il songeait aux morts de la Grève qui se rassembleraient peut-être lors de noires nuits d'hiver sur la place qui était la leur.

Il fit un rêve étrange où il se trouvait dans son cabinet avec des amis. Sa femme dormait dans la chambre voisine avec leur enfant. Ils entendirent un bruit suspect dans l'appartement et, en cherchant sa source, découvrirent une vieille femme immobile dans un angle du mur. Lorsqu'ils lui mirent une bougie sous le menton, elle ouvrit des yeux terribles, souffla la lumière et mordit la main du narrateur, qui se réveilla en sursaut.

L'heure finale approche

À son réveil, le condamné apprit qu'on lui avait amené sa fille. La petite Marie, fraîche et rose, avec de grands yeux, ne reconnut pas son père. Elle l'appela « monsieur » et eut peur de sa barbe. Quand il lui demanda si elle savait qui il était, elle répondit que son papa était mort. Cette rencontre brisa le cœur du condamné, qui comprit que le dernier lien qui le rattachait à la vie venait de se rompre.

Après le départ de sa fille, le condamné se prépara mentalement à affronter l'échafaud. Il pensa à la foule qui l'attendait, aux gens qui viendraient assister à son exécution comme à un spectacle. Il réfléchit à l'ironie du sort : parmi ces spectateurs, certains finiraient peut-être eux aussi sur l'échafaud un jour.

Les derniers instants à l'Hôtel de Ville

Le condamné fut finalement conduit à l'Hôtel de Ville. De sa fenêtre, il pouvait voir la place de Grève et la foule qui s'y amassait. Il aperçut l'échafaud dressé entre deux lanternes du quai. Cette vision le glaça d'effroi. Il demanda à faire une dernière déclaration, ce qui lui valut un sursis temporaire pendant qu'on allait chercher un procureur du roi.

On procéda ensuite à sa toilette. Des hommes lui coupèrent les cheveux et le col de sa chemise. Ses mains furent liées derrière son dos, et ses pieds attachés par une corde fine. Le bourreau, un homme gras au visage rouge, portant une redingote et un chapeau à trois cornes, supervisait ces préparatifs.

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Monsieur Samson (Le Bourreau) — homme gras au visage rouge, vêtu d'une redingote et d'un chapeau à trois cornes, exécuteur des hautes œuvres, professionnel de la mort.

Pendant que j'écrivais tout ceci, ma lampe a pâli, le jour est venu, l'horloge de la chapelle a sonné six heures. – Qu'est-ce que cela veut dire ? Le guichetier de garde vient d'entrer dans mon cachot, il a ôté sa casquette, m'a salué...

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Le condamné fut ensuite conduit à une charrette qui l'attendait dans la cour. Une foule immense s'était rassemblée pour assister à son départ. Le prêtre monta avec lui, et le cortège se mit en route vers la place de Grève. Tout au long du parcours, la foule se pressait, certains avec pitié, d'autres avec une curiosité morbide. Arrivé sur la place, le condamné vit l'échafaud et demanda une dernière fois sa grâce, en vain. Le manuscrit s'achève alors que quatre heures sonnent, marquant l'heure de l'exécution.