Ma femme (Maupassant)

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Ma femme
Résumé de la nouvelle
L'original se lit en 13 minutes
Micro-résumé
Invité à une noce, un célibataire endurci s'enivra et se trompa de chambre. Découvert près d'une jeune femme, son père, un colonel, le força à l'épouser. Ce mariage forcé devint finalement heureux.

Résumé très court

Normandie, fin du XIXe siècle. Lors d'un dîner entre hommes mariés, Pierre Létoile raconta comment il s'était marié malgré lui.

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Pierre Létoile — narrateur principal; homme marié d'environ 40 ans, ancien célibataire endurci qui s'est marié malgré lui à 35 ans, raconte son histoire avec humour et résignation.

À trente-cinq ans, célibataire endurci adorant le plaisir, il fut invité au mariage de son cousin en Normandie. On l'accoupla pour la journée avec Mademoiselle Dumoulin, qui l'accapara complètement.

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Mademoiselle Dumoulin — jeune femme blonde, fille d'un colonel en retraite, militaire dans ses manières, hardie et verbeuse, devient l'épouse de Pierre par accident.

Le soir, Pierre participa aux réjouissances paysannes et but énormément. Complètement ivre, il chercha sa chambre au deuxième étage dans l'obscurité, compta les portes, mais se trompa et entra dans la troisième. Il s'endormit sur une chaise longue. Au matin, une altercation éclata.

On ouvrit les volets, on tira les rideaux. Je me colletais avec le colonel Dumoulin ! J'avais dormi auprès du lit de sa fille.

Résumé détaillé

Division en chapitres conditionnelle.

Un dîner entre hommes mariés et lintroduction de Pierre

À la fin d'un dîner d'hommes mariés, d'anciens amis qui se réunissaient parfois sans leurs épouses, la conversation porta sur le mariage. Chacun évoquait avec nostalgie le temps de leur jeunesse et leurs aventures passées. Tous déclaraient avec un air sincère que si c'était à recommencer, ils ne se marieraient pas.

🧔🏻
Georges Duportin — homme marié, ancien ami de Pierre, participe au dîner d'hommes, philosophe sur le mariage avec nostalgie.

Georges Duportin ajouta ses réflexions sur la facilité avec laquelle on tombait dans le piège du mariage. Un ami l'interrompit pour faire remarquer que Pierre Létoile n'avait pas à se plaindre, ayant épousé la plus charmante femme du monde.

La noce normande et livresse de Pierre

Pierre Létoile répondit qu'il avait effectivement une femme parfaite, mais qu'il l'avait épousée malgré lui.

Il raconta alors son histoire. À trente-cinq ans, il ne pensait pas plus à se marier qu'à se pendre. Il fut invité au mariage de son cousin Simon d'Érabel en Normandie. Pour l'occasion, on l'avait accouplé avec mademoiselle Dumoulin, fille d'un colonel en retraite.

Cette jeune personne blonde et militaire l'accapara complètement pendant toute la journée. Le soir, après le départ des femmes, Pierre rejoignit la fête champêtre des paysans. Il se mêla aux réjouissances, dansa avec les paysannes et but énormément.

Lerreur fatale : la mauvaise chambre

J'étais peut-être un peu gris, je dois l'avouer ; mais je le fus bientôt tout à fait... je me trouvai, vers deux heures du matin, pochard à ne plus tenir debout.

Pierre eut conscience de son état et voulut regagner sa chambre. Dans l'obscurité du château silencieux, il eut beaucoup de mal à trouver l'escalier. Il monta péniblement jusqu'au second étage, se rappelant que sa chambre était la troisième porte à gauche. Il compta les portes en tâtonnant le long du corridor.

Je dis : « Trois, c'est moi » et je tournai la clef dans la serrure. La porte s'ouvrit. Je pensai, malgré mon trouble : « Puisque ça s'ouvre c'est bien chez moi. »

Il entra dans la chambre, heurta ce qu'il crut être sa chaise longue et s'y étendit. Trop ivre pour chercher ses affaires, il enleva seulement ses bottines, déboutonna son gilet et s'endormit d'un sommeil profond. Il fut brusquement réveillé par une voix de femme qui disait qu'il était dix heures. Une autre voix répondit qu'elle était fatiguée de la veille.

Pierre se demandait avec stupéfaction ce que signifiait ce dialogue quand une main se posa sur sa tête. Une lutte effroyable commença entre lui et le colonel Dumoulin. La voix de femme criait au secours. Des domestiques accoururent, on ouvrit les volets. Pierre avait dormi auprès du lit de mademoiselle Dumoulin.

La découverte matinale et les négociations familiales

Pierre s'enfuit dans sa chambre et s'enferma à clef. Il entendait une grande rumeur dans tout le château. Au bout d'une demi-heure, son oncle, le père du marié, vint le voir.

👨🏻‍💼
L'oncle de Pierre — homme d'âge mûr, père du marié, oncle de Pierre, joue le rôle de médiateur dans l'affaire, pâle et furieux mais pragmatique.

Il était pâle et furieux, traitant Pierre durement. Pierre jura sur son honneur qu'il ne s'était rien passé, qu'il s'était simplement trompé de porte étant ivre. Son oncle sortit conférer avec le colonel Dumoulin.

👨🏻‍✈️
Colonel Dumoulin — homme d'âge mûr, colonel en retraite, père de mademoiselle Dumoulin, autoritaire et colérique, menace Pierre de mort après le malentendu.

Il revint une heure plus tard pour annoncer à Pierre qu'il n'y avait qu'un moyen de se tirer d'affaire : épouser mademoiselle Dumoulin. Le colonel était résolu à lui brûler la cervelle dès qu'il l'apercevrait.

Je ne vois pour toi qu'un moyen de te tirer d'affaire, c'est d'épouser Mlle Dumoulin... Quant à ça, jamais par exemple !

Sa tante vint à son tour, pleurant et utilisant tous les raisonnements. Personne ne croyait à son erreur. La jeune fille était perdue de réputation. Pierre finit par consentir à écrire sa demande en mariage, espérant trouver un moyen de s'en tirer lors des négociations du contrat.

Le mariage forcé et ses conséquences heureuses

En trois semaines, sans qu'il puisse trouver une échappatoire, les bans furent publiés et Pierre se retrouva dans le chœur d'une église, marié à une jeune fille qui pleurait. Le soir de noces, il la trouva dans la chambre nuptiale, prête à tout.

Monsieur, me dit-elle, je suis prête à faire ce que vous ordonnerez. Je me tuerai si vous le désirez.

Elle était jolie dans ce rôle héroïque. Pierre l'embrassa et s'aperçut bientôt qu'il n'était pas volé. Cinq ans après, il ne regrettait nullement son mariage. Ses compagnons riaient en concluant que le mariage était une loterie et que le dieu des ivrognes avait bien choisi pour Pierre.