Le Petit Chaperon rouge (Perrault)

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Le Petit Chaperon rouge
1697
Résumé du conte
L'original se lit en 4 minutes
Micro-résumé
Une fillette au chaperon rouge croisa un loup en forêt. Il la devança chez sa grand-mère, mangea la vieille dame et se déguisa. Quand l'enfant arriva, elle fut dévorée à son tour par le prédateur.

La division en sections est rédactionnelle.

Le départ et la rencontre avec le loup

Il estoit une fois une petite fille de village, la plus jolie qu'on eut sçû voir ; sa mere en estoit folle, et sa mere-grand plus folle encore.

Cette bonne femme lui fit faire un petit chaperon rouge qui lui seyait si bien que partout on l'appelait le petit Chaperon rouge.

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Le petit Chaperon rouge — petite fille de village, la plus jolie qu'on eût su voir, naïve, innocente, porte un petit chaperon rouge.

Un jour, sa mère, ayant cuit et fait des galettes, lui dit de porter une galette et un petit pot de beurre à sa mère-grand qui était malade et demeurait dans un autre village. Le petit Chaperon rouge partit aussitôt pour aller chez sa mère-grand. En passant dans un bois, elle rencontra compère le Loup, qui eut bien envie de la manger, mais il n'osa, à cause de quelques bûcherons qui étaient dans la forêt.

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Le Loup — loup rusé et méchant, affamé depuis trois jours, capable d'imiter les voix, prédateur dangereux.

La pauvre enfant, qui ne sçavoit pas qu'il estoit dangereux de s'arrester à écouter un loup, luy dit : « Je vais voir ma mere-grand... »

Le loup chez la mère-grand

Elle lui indiqua où demeurait sa mère-grand, par-delà le moulin, à la première maison du village. Le Loup proposa alors qu'ils aillent tous deux la voir, chacun par un chemin différent, pour voir qui y arriverait le plus tôt. Le Loup se mit à courir de toute sa force par le chemin le plus court, tandis que la petite fille s'en alla par le chemin le plus long, s'amusant à cueillir des noisettes, à courir après des papillons et à faire des bouquets des petites fleurs qu'elle rencontrait.

Le Loup ne fut pas longtemps à arriver à la maison de la mère-grand. Il heurta à la porte. Quand la bonne mère-grand, qui était dans son lit à cause qu'elle se trouvait un peu mal, lui demanda qui était là, il répondit en contrefaisant sa voix que c'était le petit Chaperon rouge qui lui apportait une galette et un petit pot de beurre de la part de sa mère.

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La mère-grand — grand-mère du petit Chaperon rouge, femme âgée, malade, alitée, bonne femme, victime du loup.

« Tire la chevillette, la bobinette cherra. » Le Loup tira la chevillette, et la porte s'ouvrit. Il se jetta sur la bonne femme, et la devora en moins de rien

car il y avait plus de trois jours qu'il n'avait mangé. Ensuite il ferma la porte et s'alla coucher dans le lit de la mère-grand, en attendant le petit Chaperon rouge.

La tragédie finale

Quelque temps après, le petit Chaperon rouge vint heurter à la porte. Le Loup, entendant sa voix, lui cria en adoucissant un peu sa voix de tirer la chevillette. Le petit Chaperon rouge entra et le Loup, la voyant entrer, lui dit en se cachant dans le lit sous la couverture de mettre la galette et le petit pot de beurre sur la huche et de venir se coucher avec lui. Le petit Chaperon rouge se déshabilla et alla se mettre dans le lit, où elle fut bien étonnée de voir comment sa mère-grand était faite en son déshabillé.

Elle commença alors à remarquer les étranges caractéristiques de sa prétendue mère-grand. Elle lui fit observer qu'elle avait de grands bras, de grandes jambes, de grandes oreilles, de grands yeux.

« Ma mere-grand, que vous avez de grandes dens ! — C'est pour te manger ! » Et, en disant ces mots, ce méchant Loup se jetta sur le petit Chaperon rouge

et la mangea. Ainsi se termina tragiquement l'histoire de la petite fille au chaperon rouge, victime de sa naïveté et de la ruse du loup affamé.

La morale : méfiance envers les inconnus

Perrault conclut son conte par une moralité qui met en garde contre les dangers que représentent certaines personnes pour les jeunes filles.

On voit icy que de jeunes enfans, Sur tout de jeunes filles, Belles, bien faites et gentilles, Font tres-mal d'écouter toute sorte de gens

L'auteur précise que tous les loups ne sont pas semblables et que les plus dangereux sont souvent ceux qui paraissent les plus doux et complaisants.

Mais, hélas ! qui ne sçait que ces loups doucereux De tous les loups sont les plus dangereux !

Cette morale souligne l'importance de la prudence et de la méfiance envers les inconnus, particulièrement pour les jeunes personnes vulnérables.